Bonheur au travail : un indicateur à surveiller de près

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Un service de téléconsultation mis à disposition des employés par les entreprises ou par les mutuelles et assurances souscrites par les entreprises, leur apporte une forte valeur ajoutée en matière d’attractivité. Facile d’utilisation et rapide d’accès, un service disponible 24h/24 et 7j/7 permet d’éviter les risques liés à l’auto-diagnostic. Il améliore par ailleurs la qualité de vie au travail, la productivité et participe à réduire l’absentéisme. En effet, obtenir l’avis d’un médecin pour toutes les questions de santé du quotidien aide à préserver la santé mentale et le bien-être des employés. Medaviz vous propose une sélection d’articles relatifs à ce service unique sur le marché, dédié à la santé et au bien-être au sein des entreprises.

S’ennuient-ils ? Se sentent-ils reconnus ? Quel est leur niveau d’engagement ? Les études se succèdent pour mesurer le bien-être des collaborateurs dans l’entreprise. Certaines directions vont jusqu’à créer la nouvelle fonction de chief happiness officer. Dans tous les cas, il est logique de retrouver le DRH en première ligne pour mesurer le climat social de l’entreprise et la qualité de vie au travail. Et il a besoin d’outils pour cela.

A lire sur ce thème : que recherchent vraiment les talents dans une entreprise ?

 

Les grands chiffres du Baromètre National du Bonheur au Travail

Bonheur au travail

 

Parmi les études les plus complètes sur le sujet, celle de la Fabrique Spinoza , confiée à l’Institut Think, passe en revue une douzaine de thématiques parmi lesquelles la qualité des relations au bureau, le sentiment de pouvoir faire bouger les organisations, sans oublier l’incontournable ressenti sur le salaire reçu chaque mois. Ce véritable radar permet de calculer un indice composite, celui du « bonheur au travail ».

Les résultats sont éloquents : sur la dernière vague de l’enquête, en mai 2017, la note moyenne obtenue n’est que de 5,3 sur 10. Plus d’un tiers des Français se déclarent ouvertement insatisfaits de leur vie professionnelle. Également inquiétant, sur l’ensemble des thèmes retenus pour construire l’indice, seul celui portant sur les relations entre collègues obtient la moyenne !

La thématique de la rémunération continue de crisper les positions, de même que les pratiques de gouvernance avec un sentiment d’impuissance à se faire entendre. Enfin, sur le thème de la reconnaissance individuelle, si importante pour fonder le sentiment de bonheur au travail, les résultats sont mitigés, avec certes 51% d’interviewés qui se sentent reconnus, mais 58% qui estiment que cela ne se traduit pas dans l’autonomie dont ils bénéficient.

Il y a cependant matière à espérer. Déjà, parce qu’un quart environ des sondés renvoient une image beaucoup plus positive de leur situation. Mais aussi parce qu’une population importante (15%) est véritablement indécise, prête à basculer d’un côté ou de l’autre…

 

Découvrez notre article : Bien-être au travail : comment évaluer le bonheur de vos collaborateurs ?

 

Que faire d’une telle étude quand on est DRH ?

 

La balayer d’un revers de main en considérant qu’elle est nationale, multisectorielle, traitant aussi bien des populations de cadres que de celles des ouvriers ? Et finalement se dire que son entreprise n’est pas concernée ?

Certainement pas ! Les DRH ne sont pas des autruches et ont l’habitude d’affronter la réalité. En revanche, vous devez affiner la compréhension de la situation propre à votre organisation, et ne pas se contenter d’une enquête généraliste. Savoir ce que pensent vos collaborateurs est essentiel pour mener une politique efficace de valorisation de votre marque employeur et de fidélisation des équipes. Avec comme objectif une meilleure efficacité dans le travail, donc une meilleure satisfaction des clients.

La mesure est un premier pas, et il existe aujourd’hui des outils puissants pour prendre simplement et régulièrement le pouls du climat social interne.

Ce préalable rempli, il faut mettre en place des actions de correction s’il y a lieu, mais aussi des actions de prévention, même si la qualité de vie au travail semble bonne pour le moment. Dans cette optique, nous ne soulignerons jamais assez l’intérêt du partage des bonnes pratiques avec d’autres sociétés présentant le même profil, ou avec des spécialistes de la RH qui ont l’occasion de rencontrer de nombreux praticiens.

Dernier conseil, et non des moindres : même si ce n’est pas prouvé scientifiquement, il semble établi que s’occuper du bonheur des collaborateurs de l’entreprise et le voir grandir… rend les DRH heureux !

 


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