Medaviz 360, les parcours privés misent sur la téléconsultation

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Si la téléconsultation a longtemps été considérée comme l’affaire des complémentaires santé, son usage est entré dans le droit commun en septembre 2018, avec l’avenant 6 à la convention médicale. Après quelques balbutiements, la pratique a connu un développement express lors de la crise sanitaire, représentant jusqu’à 27 % des actes lors du premier confinement du mois de mars 2020. Depuis, l’activité moyenne se stabilise à 3 ou 4 % des usages dans le cadre du parcours de soins national et à près de 40 % pour l’ensemble nos parcours privés. Explications d’un phénomène en pleine croissance.

Quand la téléconsultation est-elle prise en charge ? 

Un patient peut bénéficier de la prise en charge d’un acte de téléconsultation aux mêmes conditions qu’un rendez-vous en présentiel (70 % par l’Assurance Maladie et 30 % par la complémentaire santé ou 100 % selon la couverture du patient), dès lors qu’il consulte son médecin traitant. 

Il dispose des mêmes conditions de prise en charge via une organisation territoriale de santé de type CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé), dont la mission consiste à répondre aux urgences ressenties des patients qui ne bénéficient pas de l’accompagnement d’un médecin traitant, ou dont le médecin traitant n’est pas disponible dans un délai raisonnable.  

Enfin, tout bénéficiaire d’une complémentaire santé, tout salarié d’une entreprise, étudiant d’une école (etc.) ayant contractualisé un service de réassurance médicale, peut accéder à la téléconsultation dans le cadre d’un parcours privé. La carte vitale n’est alors pas requise et le rendez-vous est compris dans le forfait de l’assurance santé, du contrat employeur, de l’inscription scolaire, etc.

Quels sont les usages en parcours privés chez Medaviz ? 

Medaviz accompagne actuellement 8 millions de bénéficiaires, issus de divers parcours privés, via son offre de réassurance médicale disponible 24h/24 et 7j/7. Selon notre dernière enquête portant sur les usages de l’année 2021, le service est utilisé à parité entre les femmes et les hommes, les usagers ayant une moyenne d’âge de 49 ans.

Les taux d’usages varient, puisque 60 % des bénéficiaires contactent un praticien 1 fois par an, 25 % utilisent le service 2 à 3 fois par an, et 3 % des inscrits le sollicitent plus de 10 fois par an. Le délai moyen de prise en charge par un professionnel de santé est estimé à 60 secondes et plus d’un quart des appels est effectué entre 18h et 9h, lorsque les cabinets médicaux sont fermés ou qu’ils ne peuvent plus recevoir de patients. 

La satisfaction moyenne globale des bénéficiaires oscille entre 4,5 et 4,6/5, et 79 % des échanges ont permis d’éviter un rendez-vous en présentiel en 2022, participant ainsi au désengorgement des services d’urgences. Enfin, les taux d’usages de chaque partenaire augmentent tous les ans, en fonction de la communication et des objectifs définis pour le service.

Existe-t-il un bon taux d’usage ?    

Le taux d’usage reflète strictement les ambitions de chaque partenaire et les moyens mis en œuvre pour communiquer sur ce service auprès des bénéficiaires. 

Pour certains secteurs; tels que le BTP, le service de réassurance médicale représente un véritable atout, tant pour attirer les talents dans un secteur en tension, que pour fidéliser les salariés ou les intérimaires qui se sentent sécurisés par ce service premium accessible sur leur lieu de travail ou depuis leur domicile. 

Pour les néobanques, les néoassurances, les grandes écoles, ou encore les services dédiés aux expatriés proposer un service digital relève de l’évidence. Intégrer la joignabilité d’un professionnel de santé 24h/24 et 7j/7 à leur application, répond aux exigences de leurs utilisateurs digital natives

Enfin, pour les complémentaires santé, toutes engagées dans un processus de digitalisation de leur offre et de développement de la prévention, ce service apporte une solution à forte valeur ajoutée à ces deux enjeux majeurs. Il permet d’ajouter un service à leur portail web ou leur application, tout en proposant des parcours de prévention adaptés à leur portefeuille.  

Ainsi, les taux d’usages varient de 10 à 50 %, selon les objectifs et la priorisation de chaque partenaire, grâce à un service modulable à 360°.