Quels sont les indicateurs d’un mauvais climat social dans l’entreprise ?

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Un service de téléconsultation mis à disposition des employés par les entreprises ou par les mutuelles et assurances souscrites par les entreprises, leur apporte une forte valeur ajoutée en matière d’attractivité. Facile d’utilisation et rapide d’accès, un service disponible 24h/24 et 7j/7 permet d’éviter les risques liés à l’auto-diagnostic. Il améliore par ailleurs la qualité de vie au travail, la productivité et participe à réduire l’absentéisme. En effet, obtenir l’avis d’un médecin pour toutes les questions de santé du quotidien aide à préserver la santé mentale et le bien-être des employés. Medaviz vous propose une sélection d’articles relatifs à ce service unique sur le marché, dédié à la santé et au bien-être au sein des entreprises.

Le climat social peut être résumé comme le degré de satisfaction de vos collaborateurs. Il s’agit de l’un de vos enjeux-clés : le lien n’est en effet plus à faire entre le bonheur de vos salariés, et l’efficacité et la performance au travail. A quels signaux d’alarme devez-vous faire attention aujourd’hui pour éviter une dégradation du climat social de votre entreprise ?

 

Surveillez et analysez votre absentéisme

 

Il s’agit d’un des indicateurs les plus révélateurs de votre climat social : il vous permet de mesurer l’implication de vos collaborateurs, mais aussi leur motivation au travail.

 

Quelles sont les raisons de l’absentéisme ?

Deux types de facteurs expliquent les absences de vos collaborateurs :

  • Des facteurs liés à l’environnement de travail et donc au climat social de votre entreprise : poste à risque, accidents professionnels, mauvaise ambiance qui pèse sur la santé de vos collaborateurs, etc.
  • Des facteurs liés à leur vie personnelle, avec impact sur leur activité : contraintes familiales, épidémies annuelles, etc.

Comment mesurer l’absentéisme ?

 

présentéisme et absentéisme

 

Pour offrir des solutions adaptées, il est également nécessaire de le mesurer. Il se calcule en divisant le nombre de jours d’absence non prévisibles (hors congés payés et événements familiaux) par le nombre de jours de présence théorique de vos collaborateurs. Si le taux est inférieur à 4%, il est considéré comme faible. S’il dépasse les 8%, il devient inquiétant et doit vous inciter à engager des mesures.

Ayez bien en tête que cet absentéisme a un coût : selon Alma Consulting Group, il s’élèverait à 45 milliards d’euros pour les entreprises françaises chaque année, soit 5,8% de leur masse salariale. Raison de plus de trouver les leviers pour le réduire !

 

Découvrez notre article Bien-être au travail : comment évaluer le bonheur de vos collaborateurs ?

 

Votre turn-over révèle l’implication (ou non) de vos collaborateurs

 

Exprimé en pourcentage, le turn-over représente le rythme de renouvellement de vos effectifs sur une période généralement annuelle. Plus il est important, plus les départs le sont ! Il va donc refléter l’ambiance au sein de votre organisation, mais aussi les coûts des départs et des arrivées de vos effectifs.

 

Quand s’alarmer de son turn-over ?

 

 

Pour vous aider à vous situer, sachez que le turnover moyen en France est d’environ 15% par an avec, ici encore, des disparités selon les secteurs.

Un turn-over élevé n’est cependant pas bon signe généralement, et il est nécessaire d’en analyser les causes.

 

Les causes d’un turn-over élevé

Ce qui démotive les salariés et génère les vagues de départs sont souvent :

  • les mauvaises conditions de travail, le climat social, le stress au travail….
  • la gestion des ressources humaines : des blocages dans les promotions, une mauvaise gestion de carrières, un manque d’implication du management…

Si vous évoluez dans un secteur concurrentiel, ou si vous recherchez des profils rares, vos concurrents peuvent séduire vos meilleurs talents avec de meilleures conditions et avantages.

D’une manière générale, un turnover élevé signifie que l’entreprise a du mal à fidéliser ses salariés : ils sont prêts à abandonner leur poste dès qu’une opportunité se présente. Pensez à assurer une veille concurrentielle permanente sur les méthodes et outils RH !

 

Découvrez notre article Le bien-être en entreprise est-il économiquement productif ?

 

 

Les autres signaux qu’on ne soupçonne pas

 

Le vol de matériel

Il arrive souvent lorsque les collaborateurs sont mécontents : c’est une façon de combler un manque ressenti sur leur lieu de travail, comme une rémunération jugée insuffisante ou une absence de reconnaissance. Ce phénomène est particulièrement présent à la rentrée scolaire par exemple, où les salariés s’alimentent en consommables de bureau pour leurs enfants. Un stylo par ci, une ramette par-là finissent par peser sur la comptabilité des entreprises !

 

Les incivilités

Les incivilités sont causées par le mauvais climat social, mais elles l’alimentent aussi. Si elles peuvent s’apparenter à un point de détail, cela peut créer des tensions au quotidien.

Près d’un salarié sur deux déclare être touché par les incivilités selon une étude du cabinet de management Eléas de 2015. Cela part du désordre au manque de sympathie : pas de « bonjour » entre collègues ou aux personnes extérieures.

Ces incivilités sont des indicateurs du mal-être au sein d’une organisation. Deux tiers des salariés avouent qu’elles ont un impact sur leur vie personnelle, et la moitié pense que la direction ne s’en rend pas compte.

 

L’isolement

 

 

Portes fermées, écouteurs en permanence, déjeuner seul, ne participe pas aux événements conviviaux ou ne partage pas la vie de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Tous ces signaux peuvent signifier un isolement du collaborateur lié à un malaise dans l’entreprise.

Révélateurs du climat social de votre entreprise, ces indicateurs sont à suivre afin de prendre les mesures nécessaires pour le bien-être de vos collaborateurs.

 


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