[Webinar] Pouvons-nous (vraiment) sécuriser les données de santé ?

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Jeudi 1er juin à 13h, Denise Silber, pionnière de l’e-santé et fondatrice de Basil Strategies, animera un Medaviz Live inédit et recevra 4 experts pour évoquer toutes les questions relatives à la sécurité des données de santé

– Jean-Marc Chevilley, Directeur de Projets – Délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS)
– Pierre Establet, Directeur général de Volutes Management
– Dr Nicolas Maillard, Pharmacien praticien Hospitalier, pilote de l’innovation au GHBA
– Olivier Plassais, Directeur de la Transformation Architecturale et Digitale au GHBA

En 2022, l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) recensait 831 cyberattaques, tous secteurs confondus. SI le résultat est en baisse par rapport aux 1 082 incidents répertoriés en 2021, il ne doit pas masquer la gravité des menaces et l’impact des intrusions, notamment contre les établissements de santé. Ces derniers représentaient en effet 7 % des victimes de rançongiciels en 2021 vs 10 % en 2022. Profitant du contexte sanitaire, les attaquants délaissent désormais la thématique des impôts pour celle de la santé et usurpent, entre autres (selon l’ANSSI), l’identité de l’Assurance Maladie pour obtenir des données de santé. 

Ces informations représentent un large périmètre défini par la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), qu’elles soient relatives à une personne physique, obtenues lors du test ou de l’examen d’une partie du corps, ou encore qu’elles concernent une maladie. Il revient ainsi aux acteurs du soin d’appliquer stricto sensu la réglementation en vigueur, afin de protéger ce nouvel or numérique. Conformité RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), certification ISO 27001 sur la sécurité de l’information ou HDS (Hébergement des données de santé), double authentification, etc., de nombreuses solutions existent pour que patients, professionnels de santé, établissements, organisations territoriales et entreprises puissent sanctuariser les données de santé.   

Ce nécessaire appareil de protection se confronte cependant à l’autre enjeu du numérique en santé  : faciliter le partage des données pour fluidifier les parcours de soins et optimiser le temps médical. Le développement même de “Mon espace santé” et plus largement de la feuille de route “Accélérer le virage numérique en santé”, dépendent de l’interopérabilité naissante entre les différentes solutions publiques et privées. Dans cette équation aux multiples facteurs, comment concilier ces enjeux pour tendre vers un système de santé plus performant ? Et pouvons-nous (vraiment) protéger les données de santé ?

Rendez-vous le jeudi 1er juin à 13h !