Historiquement, la place des complémentaires santé est centrée sur le remboursement. Moyennant le paiement d’une cotisation, leurs membres bénéficient de prestations en cas de maladie. Les années 2010 marquent par ailleurs un tournant avec la généralisation des contrats collectifs obligatoires d’entreprise.
Le principe du financement du système de soins français s’appuie sur deux jambes : l’Assurance Maladie et les complémentaires santé. Mais le débat actuel autour de la “Grande Sécu” et son 100 % santé remettrait en cause l’économie des complémentaires santé.
Les complémentaires ont le devoir de se réinventer pour aller au-delà du simple remboursement. Plusieurs pistes s’offrent à elles pour démontrer leur forte valeur ajoutée :
Assister le patient dans son parcours de soins tout au long de la vie
À l’instar du modèle suisse, la complémentaire pourrait se retrouver au centre de l’orientation du patient. Cela passe entre autres par la mise en place de filtres (notamment en télémédecine) dès l’amont du parcours de soins, pour adapter la mobilisation des professionnels de santé en fonction de l’analyse de la situation médicale du patient, et répondre à l’urgence perçue, souvent mal appréhendée dans le système de soins.
Devenir l’acteur de référence de la prévention
Si le terme est aujourd’hui largement dévoyé, la prévention permet pourtant de limiter (voire éviter !) l’apparition, le développement ou l’aggravation des maladies dans une population, en sensibilisant chacun sur ses comportements (prévention contre le tabac, l’obésité…) et son environnement (préservation de la qualité de l’air…). La prévention constitue un immense gisement de valeur tant pour l’individu (amélioration de la santé tout au long de la vie) que pour la collectivité (baisse du coût des soins, limitation des arrêts de travail…).
Développer des services pour faciliter le quotidien des adhérents
Livraison de médicaments à domicile, mobilisation d’une ambulance, appels de courtoisie, télémédecine…
Directrice communication et affaires publiques & entraîneur sportif. Après un Master II en Géopolitique des enjeux frontaliers, Emilie oriente son parcours vers la communication institutionnelle et le marketing. Experte en stratégie et gestion de crises, elle rejoint Medaviz en 2019.
