Le plan France 2030, présenté en 2021 par le président de la République, est un plan d’investissement majeur visant à impulser une puissante dynamique de développement dans de nombreux secteurs faisant appel aux technologies innovantes. Il vise aussi à soutenir la transition écologique.
Grâce à une stratégie spécifique au domaine de la santé, le plan France 2030 a pour objectif de mobiliser l’innovation au service de la prévention en santé. La télémédecine constitue un pilier essentiel de la transformation numérique du secteur de la santé.
Le marché de l’e-santé a vocation à subir une profonde mutation au cours des années à venir, avec notamment une approche globale incluant l’intelligence artificielle ou encore les objets connectés. Tous les acteurs de santé, y compris les mutuelles, sont amenés à accompagner ce changement de paradigme sociétal et médico-économique.
L’État accompagne les entreprises dans cette dynamique : https://www.entreprises.gouv.fr/priorites-et-actions/autonomie-strategique/soutenir-linnovation-dans-les-secteurs-strategiques-10
Intégration de l’IA aux solutions de télémédecine
À l’horizon 2030, le recours à l’IA sera indissociable d’une gestion sécurisée, rapide et efficace du Big Data qui représente une quantité considérable de données personnelles en circulation.
La télémédecine se découpe en cinq domaines principaux :
- La téléconsultation,
- La télésurveillance,
- La téléexpertise,
- La téléassistance,
- La régulation médicale effectuée au niveau du SAMU et des centres 15.
Plus concrètement, on pourra citer à titre d’exemple l’intégration de l’IA dans la gestion des appels téléphoniques aux SAMU et services d’urgence. Ces lignes téléphoniques intelligentes, capables de retranscrire automatiquement les appels pour une meilleure traçabilité, redonnent du temps aux équipes soignantes pour une prise en charge de qualité tout en simplifiant la coordination du parcours.
Dès lors qu’elle s’appuie sur de nouvelles technologies et sur l’IA, la télémédecine potentialise la coordination des soins.
Cela favorise l’optimisation du parcours patient afin de l’adresser rapidement vers le spécialiste adéquat, offre une aide au diagnostic assisté dans des domaines tels que l’imagerie médicale ou l’oncologie et propose une analyse prédictive pour anticiper l’aggravation potentielle d’une pathologie chronique.
Partenaires indispensables du parcours de soins, les complémentaires santé verront leur rôle se renforcer dans la mesure où elles présenteront à leurs adhérents des outils de prévention fiables. En les accompagnant de façon proactive et précoce, elles concourront aussi à réduire les dépenses de santé.
Développement des hôpitaux virtuels
Plusieurs pays comme le Québec ou la Grande-Bretagne ont fait le choix de développer des hôpitaux virtuels afin de désengorger les structures de soins, mais aussi de gagner en réactivité et en proximité.
Des équipes médicales connectées peuvent ainsi prendre en charge des patients à distance, notamment dans le cadre de pathologies chroniques.
Destiné à faciliter et anticiper la prise de décision, l’hôpital virtuel permettra aux professionnels de santé de disposer d’aide à l’analyse prédictive des données de santé, mais aussi à la prise de décision.
La digitalisation du parcours patient reposera donc sur un ensemble de technologies innovantes recourant à la mobilisation du Big Data.
L’hôpital virtuel s’impose comme un élément clé dans la volonté d’un accès équitable aux soins et aux innovations en santé. https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dossier_de_presse-innovation_sante_2030-fr.pdf
Télésanté et objets connectés
Outils d’anticipation, les dispositifs médicaux et objets connectés permettent de s’ancrer dans une véritable démarche de prévention.
Grâce à :
- Un suivi en temps réel des constantes des patients,
- Une alerte immédiate en cas d’anomalie,
- La géolocalisation des patients et des personnels de santé,
il est possible de suivre l’état de santé des Français qui le nécessitent et d’intervenir le cas échéant, réduisant par conséquent les inégalités d’accès aux soins.
Les mutuelles santé sont en mesure d’offrir à leurs adhérents la prise en charge totale ou partielle d’objets connectés. Il s’agit d’un facteur de différenciation essentiel pour se démarquer dans ce virage vers l’e-santé. Cela peut concerner :
- L’activité physique grâce à des montres et applications comptabilisant le nombre de pas réalisés ou les calories dépensées,
- Les constantes physiologiques : tension, fréquence cardiaque, glycémie,
- L’observance médicamenteuse avec des rappels pour les prises de traitements.
La transition d’une médecine curative à une approche préventive globale débutant avec une prévention ciblée et adaptée dessine les lignes de la médecine de demain.
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Dans le domaine de la télésanté 2.0, on retrouvera aussi la téléconsultation assistée, en développement constant, qui pallie partiellement la pénurie médicale et l’isolement géographique en proposant des consultations dans des délais rapides avec des généralistes, spécialistes ou infirmières.
En complément, lorsqu’il s’avère indispensable de prendre un rendez-vous avec un professionnel de santé près de chez soi ou de trouver rapidement un traitement, la géolocalisation permet de trouver en temps réel un médecin ou une pharmacie disposant du médicament nécessaire en stock.
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Accélération de la domiciliation des soins
Afin de réduire les coûts d’hospitalisation et d’améliorer la qualité de vie des patients, la domiciliation des soins devrait prendre un essor considérable.
Le maintien des patients à domicile, rendu possible par la télémédecine associée aux objets connectés, favorise une prise en charge de qualité par l’ensemble des acteurs concernés, y compris le médico-social.
L’hospitalisation à domicile (HAD) ainsi que la prise en charge des patients en soins palliatifs dans leur environnement sont donc amenées à se développer rapidement.
Pour accompagner cette transition, les complémentaires santé peuvent proposer des prestations qui feront la différence comme un accompagnement renforcé dans les actes de la vie quotidienne.
Découvrez le témoignage de HaD France “Medaviz nous permet de voir les patients plus souvent tout en limitant les déplacements”
Sécurité et interopérabilité des données de santé
La télémédecine 2.0 combine un grand nombre de facteurs de risque en matière de sécurité et d’éthique. L’interopérabilité des données, qui confère à la santé numérique la fluidité essentielle à un fonctionnement efficient, doit être totalement sécurisée.
C’est le cas de la solution Medaviz, parfaitement intégrée dans le parcours de soin grâce :
- Au respect des normes et des outils publics,
- À un interfaçage aux logiciels métiers des utilisateurs,
- À un programme de sécurité et de conformité rigoureux, allant bien au-delà des exigences réglementaires.
L’adhésion des patients ainsi que de tous les acteurs de santé repose sur la confiance qu’ils pourront avoir dans l’e-santé.
Proposer des solutions sécurisées garantissant la protection des données personnelles tout en étant innovant est la clé pour aborder l’horizon 2030 avec efficacité et sérénité.
La télémédecine s’inscrit donc pleinement dans la médecine 5P, c’est-à-dire Personnalisée, Préventive, Prédictive, Participative et Pertinente. Elle concerne la prise en charge dans sa globalité, du point de vue administratif, somatique ou mental.
Grâce à la digitalisation des outils, la télémédecine permet de gérer un nombre considérable de données pour une réponse efficiente et adaptée. Chaque acteur du système de santé français a son rôle à jouer pour garantir aux patients une prise en charge de qualité entièrement sécurisée.
Nos outils numériques de télémédecine trouveront leur place dans le système de soin de 2030 ➔ https://www.medaviz.com/solutions-e-sante/

Sandrine Gachiniard exerce en tant que Cadre de santé en Nouvelle-Aquitaine. Avec une expérience de près de 30 ans dans le secteur de la santé, Sandrine met sa plume au service de Medaviz depuis 2025 pour développer des sujets tels que la prévention, l’accès au soin ou encore l’innovation en santé.