Professionnel de santé ?

Les 5 initiatives numériques dans les établissements de santé

Si le numérique s’invite dans les établissements de santé ces dernières années, c’est pour favoriser l’accès, mais aussi l’efficacité et la qualité du soin, à la fois en prévention, en démarche diagnostic ou en prise en charge globale du patient.

Medaviz ayant à cœur de favoriser le partenariat entre les entreprises du numérique et les établissements de santé, vous propose de connaître les 5 initiatives les plus importantes à utiliser sans tarder. 

  1. La simplification de la facturation
  2. La numérisation des dossiers médicaux
  3. La télésurveillance pour réduire les séjours hospitaliers
  4. La téléexpertise pour connecter les professionnels
  5. La télémédecine pour désengorger les urgences

1. La simplification de la facturation 

L’un des objectifs les plus prometteurs du numérique concerne la simplification des démarches administratives tout au long du parcours du patient. Dans ce contexte, certains outils comme la “Consultation des Droits Intégrés” (CDRi)(1) permettant de récupérer en ligne les droits des patients et de les intégrer directement dans le dossier ou la facture sans saisie supplémentaire, est un incontournable, en particulier du logiciel de facturation.

Le “Remboursement des Organismes Complémentaires” (ROC)(2) permet quant à lui de dématérialiser les échanges entre les établissements de santé et les complémentaires santé, en étant directement intégré au logiciel de gestion administrative du patient. Il simplifie donc le tiers payant et les échanges entre les organismes concernés. 

2. La numérisation des dossiers médicaux

La dématérialisation est un défi qui doit permettre non seulement aux professionnels de santé de gagner du temps, mais aussi d’améliorer la sécurité des données de chaque patient. S’il existe déjà de nombreux outils de stockage permettant d’améliorer la traçabilité du dossier patient, il est désormais possible d’y inviter des technologies intelligentes pour associer, comparer, retrouver rapidement des informations, ou même enrichir les données afin d’aider le professionnel dans son diagnostic et sa prise en charge.

Comme la sécurité doit toujours être une priorité en matière de numérique, ces logiciels doivent répondre à certains certificats ISO pour la sécurité, la qualité et l’archivage des données de santé. S’y ajoute le règlement RGPD qui précise toutes les mesures et les processus à mettre en place(3).

3. La télésurveillance pour réduire les séjours hospitaliers

Cet outil de télémédecine permettant à un professionnel de surveiller les données de santé d’un patient sur son lieu de vie est à présent un incontournable pour réduire le temps d’hospitalisation. Certaines initiatives comme au CHU de Nantes ou au CHU de Bordeaux permettent dès à présent d’améliorer le suivi à domicile du patient.

Après avoir été expérimenté dans le cadre du dispositif ETAPES pour différentes pathologies, deux décrets permettent l’entrée en vigueur d’un modèle de droit commun spécifique à la télésurveillance au 1er juillet 2023, pour étendre son remboursement et favoriser son utilisation.

4. La téléexpertise pour connecter les professionnels

Quel que soit leur secteur d’activité, en ville ou à l’hôpital, ou même leur spécialité, tous les médecins peuvent d’ores et déjà avoir accès à la téléexpertise dans la limite de 4 actes par an pour un même patient, pris en charge par l’Assurance Maladie. Le médecin requérant, qui facture 10 € par acte, sollicite ainsi l’avis de son confrère via une plateforme sécurisée comme Medaviz. Il obtient l’avis du collègue requis, lui-même facturé 20 € par patient, via une messagerie sécurisée(4).

5. La télémédecine pour désengorger les urgences

Pour répondre aux besoins de certains services d’urgence croulant sous les demandes, la téléconsultation fait partie des initiatives numériques qui deviennent progressivement incontournables. Medaviz s’est positionné dès 2021 avec le GHICL (Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille) comme outil de suivi afin de fluidifier le parcours de soins et surtout désengorger les services d’urgence.

Intégrer la téléconsultation dans les services d’urgence permet non seulement de baisser les taux d’encombrement, mais aussi d’éviter des hospitalisations et même d’augmenter la satisfaction des patients(5).

Sources : 

  1. www.ameli.fr/etablissement/exercice-professionnel/facturation-prise-charge/consultation-droits-integree-cdri
  2. sante.gouv.fr/professionnels/gerer-un-etablissement-de-sante-medico-social/performance-des-etablissements-de-sante/simphonie/roc
  3. www.cnil.fr/fr/reglement-europeen-protection-donnees
  4. www.ameli.fr/medecin/exercice-liberal/telemedecine/teleexpertise
  5. www.medaviz.com/la-telemedecine-a-lhopital-retour-dexperience-du-ghicl/