[TRIBUNE] «Médecine dématérialisée, attention danger!»

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Pour Guillaume Lesdos, cofondateur de Medaviz, face aux enjeux liés à l’émergence de la télémédecine, il est important d’affirmer collectivement notre préférence sociale pour un parcours de soins qui reste connecté au territoire. Alors que 400 millions de consultations médicales sont réalisées chaque année en France, seules 1 à 2% se font aujourd’hui à distance. Pourtant, près de 3 médecins sur 4 estiment que la télémédecine fera partie de leur quotidien en 2030, selon l’Assurance Maladie

Pratique de la médecine à distance, les raisons d’un succès annoncé

Adosser l’offre de téléconsultation à un réseau local de médecins de terrain est une des conditions de la préservation de notre modèle de santé. La règle d’or de l’avenant 6 doit demeurer: pour pouvoir ouvrir droit au remboursement, les patients bénéficiant d’une téléconsultation doivent être connus du praticien ou, à défaut, être mis en relation avec un praticien de leur territoire dans le cadre des exceptions prévues par le législateur. Cette règle ne doit pas être dévoyée car c’est à la fois une problématique de santé publique – offrir un suivi de qualité aux patients – et un enjeu en matière de finances publiques – ne pas rembourser des actes qui ne respectent pas la philosophie de l’avenant 6. Depuis la signature de l’avenant 15, le 6 décembre 2018, il est désormais possible de s’appuyer sur le réseau des pharmaciens. On voit bien qu’une pratique sérieuse de la téléconsultation s’inscrit dans un périmètre géographique qui privilégie la proximité.

Retrouvez la tribune complète de Guillaume Lesdos sur le site du Figaro